
Marie entra dans la maison de Zacharie, et la salua. Moment solennel pour les deux femmes ! Les mêmes expériences de la miséricorde de Dieu, la même foi, les mêmes espérances, le même amour unissent leurs âmes dans une communion intime. Marie, saluant Élisabeth dans cette rencontre unique, met tout son cœur dans le « shalom lakh » : Que la paix soit avec toi ! Et quant à Élisabeth, elle est dans une profonde émotion.
Quand elle vit Marie, le Saint-Esprit la remplit et elle sut immédiatement que Marie serait la mère du Messie, le Sauveur. Elle appela Marie la mère de mon Seigneur (verset 43). Le bébé d’Élisabeth tressaillit d’allégresse dans son sein, preuve que ce que l’ange avait annoncé à Marie était vrai. La sainte joie dont elle tressaillit dans son être le plus intime se communique à l’enfant qu’elle porte en son sein. Réaction mystérieuse et involontaire du futur précurseur à l’arrivée du Messie encore caché dans le sein de Marie. Élisabeth rend la salutation à Marie avec un saint enthousiasme comme étant bénie entre les femmes, plus merveilleusement bénie qu’aucune autre femme, puisqu’elle portait dans son sein Celui qui sera le Sauveur du monde.
Pas la moindre trace de jalousie dans le cœur d’Elisabeth. Marie était une femme pieuse et menait une vie spirituelle reconnue. Elle occupe une place unique comme mère du Messie, et « toutes les générations la diront bienheureuse ». C’est elle que Dieu a choisit pour donner une nature humaine au Christ. Quel honneur ! dirons-nous aujourd’hui. Cela interpelle les femmes et les jeunes filles aujourd’hui sur la vie à mener pour trouver faveur auprès de Dieu. Sur la manière de vivre leur foi pour que leurs prières soient exaucées. Et pas seulement les femmes, mais les hommes également.
Que Dieu nous y aide ! Amen ! « Shalom alekheim » : La paix soit avec vous !